Paralympiques: on la refait en moins crispé
En théorie, un journaliste de télévision change de ton dans ces reportages, selon qu’il parle d’une victoire française en Foot, ou de la famine en Afrique. Il semble pourtant y avoir eu un petit quiproquo aujourd’hui pendant le journal de 13 h sur France2. Les jeux paralympiques viennent de s’ouvrir, avec une très belle cérémonie devant 30.000 personnes, où tout le monde a fait la fête, d’après un reportage. Seulement, à entendre la voix du journaliste, on aurait plutôt dit qu’il commentait une cérémonie en mémoire de je ne sais combien de disparus ayant beaucoup soufferts… Pourquoi faut-il avoir l’air triste, et incroyablement ému, lorsqu’on parle de handicapés ? Ou alors, la soirée ne lui a pas plu du tout et il s’est grave ennu... Tout de même, un ton de circonstance plus enjoué aurait été le bien venu. du